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Les 10 plus belles lettres d'amour

La littérature comporte son lot de relations amoureuses, que ce soit entre deux personnages fictifs ou deux écrivains qui mettent leurs mots au service de leurs propres sentiments. Voici 10 exemples de lettres d'amour qui feront chavirer votre cœur.

De George Sand à Alfred de Musset, la lettre d'infidélité

Cachée derrière le pseudonyme de George Sand, Aurore Dupin a entretenu une longue et tumultueuse liaison avec Alfred de Musset. Ses correspondances ont été publiées dans le livre Lettres d’une vie. Dans ce recueil, nous retrouvons entre autres des lettres envoyées au poète. Celle qui nous intéresse a été écrite à Venise alors que les deux amants étaient en voyage. Musset, peu soucieux de son amante, passe ses nuits dans les maisons closes et les cabarets, où il finit par contracter une fièvre qui l’oblige à rester alité. Inquiète, Georges Sand contacte un médecin, Pietro Pagello, avec qui elle commence une liaison. Se sentant coupable, l’écrivaine avoue tout au poète dans une lettre.

Non mon enfant chéri, ces trois lettres ne sont pas le dernier serrement de main de l’amante qui te quitte, c’est l’embrassement du frère qui te reste (…) Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton cœur et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation ou un encouragement. (…) Aime donc, mon Alfred, aime pour tout de bon. Aime une femme jeune, belle et qui n’ait pas encore aimé, pas encore souffert. Ménage-la et ne la fais pas souffrir.

Le cœur d’une femme est une chose si délicate quand ce n’est pas un glaçon ou une pierre ! (…) Ton âme est faite pour aimer ardemment ou pour se dessécher tout à fait (…) Peut-être m’as-tu aimée avec peine pour aimer une autre avec abandon. (…) Pour la première fois de ma vie j’aime sans passion. (…) j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui (…) Ne hasarde rien qui te fasse souffrir. Tu as bien assez souffert pour moi. (…) Tu sais que je les aime de passion, tes vers, et qu’ils m’ont appelée vers toi, malgré moi, d’un monde bien éloigné du tien. (…) Quelquefois je me mets à rire toute seule au souvenir de nos bêtises et puis il se trouve que cela me fait pleurer. Oh ! nous nous reverrons, n’est-ce pas ?

De Gustave Flaubert à Louise Colet, la lettre d'amour la plus triste

Écrivain phare du XIXe siècle, Gustave Flaubert est connu pour ses œuvres principales Madame Bovary et l’Éducation sentimentale. Deux événements traumatiseront l’auteur, alors qu’il est en plein dans la rédaction de l’Éducation sentimentale : le décès de sa jeune sœur qui venait d’accoucher et de son père qui lui laisse un héritage confortable. Il reprend alors l’écriture à temps plein et fait la rencontre de la poétesse Louise Colet, avec qui il vivra une aventure houleuse et tumultueuse. Leur correspondance était considérable et en voici un extrait d’une d’entre elles que l’on peut retrouver dans le recueil Lettres à Louise Colet.

Ta lettre de ce matin est triste, est d’une douleur résignée. (…) Ce que je veux de toi ? Je n’en sais rien. Mais, ce que je veux moi, c’est t’aimer, t’aimer mille fois plus. Oh ! si tu pouvais lire dans mon cœur, tu verrais la place où je t’ai mise ! (…) Ne retiens pas tes larmes ; ça vous retombe sur le cœur, vois-tu, et ça y fait des trous profonds. (…) Qui ne l’est pas, égoïste, d’une façon plus ou moins large ? (…) Être bête, égoïste, et avoir une bonne santé, voilà les trois conditions voulues pour être heureux ; mais si la première nous manque, tout est perdu. (…) Mais je veux dire qu’il me semble que toi aussi, tu as de la tristesse au cœur, et de cette profonde qui ne vient de rien et qui, tenant à la substance même de l’existence, est d’autant plus grande que celle-ci est plus remuée. (…)

Quand tu es habillée, tu es fraîche comme un bouquet. Dans mes bras je te trouve d’une douceur chaude qui amollit et qui enivre. Et moi, dis-moi comment je t’apparais. De quelle façon mon image vient-elle se dresser sous tes yeux ?… Quel pauvre amant je fais, n’est-ce pas ! (…) Il fallait donc que je t’aimasse, et fort, puisque j’ai éprouvé le contraire de ce que j’avais été à l’abord de toutes les autres, n’importe lesquelles. (…) Le cœur humain ne s’élargit qu’avec un tranchant qui le déchire. (…) N’avoir pas seulement à t’offrir une cassolette de vermeil pour faire brûler des parfums quand tu vas venir dormir dans ma couche ! Quel ennui ! Mais je t’offrirai tous ceux de mon cœur. Adieu, un long, un bien long baiser, et d’autres encore.

De Victor Hugo à Juliette Drouet, la lettre d'amour et de dévotion

Victor Hugo est un monument de la littérature française. Connu pour ses poèmes, ses romans d'amour ainsi que ses pièces de théâtre, il a également entretenu une relation secrète et épistolaire avec Juliette Drouet jusqu’à sa mort. L’auteur alors menacé d’arrestation, son amante lui présente un typographe qui lui fait un autre passeport et le cache chez des amis à elle. Elle le suit à Guernesey où il est en exil. Les lettres de Juliette Drouet à Victor Hugo sont presque quotidiennes et sa soif de lui insaisissable. L’année où Hugo échappa à l’arrestation, il lui écrivit cette lettre dont voici quelques extraits, lettres publiées à titre posthume dans le recueil du nom de Correspondance :

Mon doux ange bien aimé, voici l’année qui finit, année de douleurs, année de luttes, année d’épreuves, l’année qui commence sera l’année d’espérance de joie et d’amour. (…) Tu as été admirable ma Juliette dans ces sombres et rudes journées. Si j’avais eu besoin de courage, tu m’en aurais donné, mais j’avais besoin d’amour, et sois béni, tu m’en apportais ! (…)

Tu t’étonnais de mon calme et de ma sérénité. Sais-tu d’où me venaient cette sérénité et ce calme ; c’était toi. (…) Tu as tout donné et tu as tout gardé. J’ai eu tout et tu as tout. Il n’y a que les astres du ciel qui puissent ainsi donner sans cesse leurs rayons sans diminuer leur lumière. L’année qui vient de finir a été triste. Une moitié de mon cœur est morte. (…) Je t’attends ce soir avec bien de l’impatience. On dirait que les battements de mon cœur voudraient hâter les pulsations de la pendule pour y arriver plus vite. Quand je ne serai plus qu’une cendre glacée, quand mes yeux fatigués seront fermés au jour, dis-toi, si dans ton cœur ma mémoire est fixée :

Le monde a sa pensée

Moi j’avais son Amour.

De Balzac à Madame Hanska, la lettre d'amour transcendante

Honoré de Balzac, au même titre qu’Hugo, est un élément important de la littérature. Il côtoya beaucoup de femmes dans sa vie, mais sa passion la plus longue fut envers la comtesse Hanska. Celle-ci se joue un peu de lui en lui envoyant une première missive signée du pseudonyme l’Étrangère. Balzac tombe rapidement sous son charme et commence ainsi une correspondance avec elle. Après une première rencontre, il lui écrit une lettre pleine d’amour.

Mon ange, je viens de lire ta lettre, oh j’ai eu envie de tomber à tes genoux ! (…) Tant que je vivrai je serai ton chéri, je respecterai en moi, le cœur que tu as choisi ; je ne m’appartiens pas. (…) Ö mon amour, fais-toi des cieux sereins, car il n’y a dans mon être qu’affection, amour, tendresses et caresses pour toi. Oui, je vis en toi comme tu vis en moi. Jamais Dieu ne séparera ce qu’il a si fort assemblé. Ma vie est ta vie. (…) Ta tristesse m’attriste, ta joie me rend joyeux, je suis dans ton cœur, j’écoute ta voix par moments, enfin j’ai l’amour éternel, impérissable, angélique que je désirais. Tu es et le commencement et la fin, ma chérie, mon Ève, comprend donc l’Ève, je suis aussi exclusif que tu peux l’être. (…) J’ai pour toi dans le cœur tout ce qu’il a trouvé d’adoration, dans on sublime génie à faire exprimer aux anges, mais tu es Dieu pour moi, Ô chère idole adieu.

De Alphonse de Lamartine à Mary Anne Birch, la lettre d'amour la plus émouvante

Lamartine est un poète et romancier français qui appartenait au mouvement des romantiques. Le grand amour de sa vie fut Julie Charles, une femme mariée qu’il rencontra en cure à Aix-les-Bains. Il lui dédia son poème le plus connu, Le Lac. Mais un évènement tragique sépare les deux âmes à tout jamais ; Julie décède subitement et laisse son amant inconsolable. Mais deux ans plus tard, il fait la connaissance, alors en visite chez sa sœur, de Mary Anne Birch, avec qui il finira par se marier. Afin de lui déclarer son amour, il lui écrit une lettre :

J’ose vous supplier, Mademoiselle, de ne pas me juger avec sévérité la démarche à laquelle la nécessité me force à recourir, et de lire au moins cette lettre jusqu’au bout. Je n’ai pu vous voir sans vous aimer, et chaque jour comme chaque parole a contribué, depuis, à fortifier en moi ce penchant d’abord involontaire, mais que la raison et la volonté approuvent également aujourd’hui. (…) Si je puis me croire assez heureux pour que vous partagiez seulement en silence les sentiments que vous avez fait naître, rien ne me coûtera pour parvenir au terme de mes vœux que je pourrai croire les vôtres. (…)

Nous aurons sans doute des deux côtés des obstacles d’égale force, mais aucun obstacle ne peut être aussi fort que le sentiment qui me guide (…) Je m’arrête, j’en ai peut-être trop dit, mais je ne pouvais plus me taire. Non : vous ne me condamnerez pas, et si vous m’avez jugé vous-même avec indulgence, vous comprendrez mieux que personne la force du sentiment qui m’entraîne ! J’attends mon sort du premier regard qui suivra la lecture de cette lettre.

De Napoléon Bonaparte à Joséphine de Beauharnais, la lettre du doute.

Napoléon fut le premier Empereur français et marqua l’histoire à travers ses nombreuses guerres et ses conquêtes impossibles, notamment en Russie. Mais le cœur du Général n’était pas uniquement dévoué à la guerre, il s’intéressait également à l’amour. Sa première femme, couronnée impératrice en même temps que lui, était Joséphine de Beauharnais. Alors qu’il était en campagne, il écrit cette lettre à son amante.

Nice, le 10 germinal

Je n'ai pas passé un jour sans t'aimer ; je n'ai pas passé une nuit sans te serrer dans mes bras ; je n'ai pas pris une tasse de thé sans maudire la gloire et l'ambition qui me tiennent éloigné de l'âme de ma vie. Au milieu des affaires, à la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon coeur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée. (…) Mon âme est triste ; mon cœur est esclave, et mon imagination m'effraie...

Tu m'aimes moins ; tu seras consolée. Un jour, tu ne m'aimeras plus ; dis-le-moi ; je saurai au moins mériter le malheur... (…) «je t'aime moins» sera le dernier de ma vie. Si mon coeur était assez vil pour aimer sans retour, je le hacherais avec les dents.(…) As-tu cessé de m'aimer ? Pardon, âme de ma vie, mon âme est tendue sur de vastes combinaisons. Mon coeur, entièrement occupé par toi, a des craintes qui me rendent malheureux... Je suis ennuyé de ne pas t'appeler par ton nom. J'attends que tu me l'écrives. Adieu ! Ah ! si tu m'aimes moins, tu ne m'auras jamais aimé. Je serais alors bien à plaindre.

De Edith Piaf à Marcel Cerdan, la lettre d’amour grandiose

Édith Piaf était une chanteuse française, qui marqua sa génération, tant par son grain de voix et ses chansons que par sa vie tumultueuse qui se conclut brutalement par une maladie, alors qu’elle n’avait que quarante-sept ans. Son grand amour fut Marcel Cerdan, un boxeur français qui gagna le titre de champion du monde en 1948. La chanteuse est accablée de tristesse lorsqu’il décède en 1949 alors qu’il venait la rejoindre en avion. Les deux amants entretenaient leur relation en s’envoyant des lettres, dont voici un extrait.

« Dès que je pense qu'une chose peut te faire de la peine, même si tu ne le sauras jamais eh bien, il n'y a rien à faire, c'est plus fort que moi, je ne peux pas la faire. J'imagine tes beaux yeux chéris posés sur moi et j'ai comme l'impression d'être mise à nu. (…) Vrai de vrai, tu m'as bien eue ! Chéri ! N'oublie pas tes médailles, pense à moi. (…) Mon petit que j'adore, à tes pieds que j'aime, je suis à toi, tout à toi. Mon souffle est lié au tien. Je suis tout ce que tu veux, ton esclave, ta servante, ta maîtresse et surtout celle qui t'aime. Oh ! Qui t'aime, plus que jamais. Personne ne t'a aimé et ne t'aimera jamais plus que moi. (…) Je t'aime, t'aime, t'aime.

Moi. »

De Camille Claudel à Auguste Rodin, la lettre de l’amoureuse inquiète

Camille Claudel était une sculptrice et une peintre française. Sa carrière fut impressionnante dans sa grandeur, malgré une mort quasi anonyme et un internement psychiatrique qui mis fin à sa carrière d’une manière brutale. Le grand amour de sa vie fut Auguste Rodin pour qui elle posait en tant que muse. Elle restera son amante pendant plus de dix ans.

Cher ami,

Je suis bien fâchée d’apprendre que vous êtes encore malade. Je suis sûre que vous avez encore fait des excès de nourriture dans vos maudits dîners, avec le maudit monde que je déteste, qui vous prend votre santé et qui ne vous rend rien. Mais je ne veux rien dire car je sais que je suis impuissante à vous préserver du mal que je vois. Comment faites-vous pour travailler à la maquette de votre figure sans modèle ?

Dites-le moi, j’en suis très inquiète. Vous me reprochez de ne pas vous écrire assez long. Mais vous-même vous m’envoyez quelques lignes banales et indifférentes qui ne m’amusent pas. Vous pensez bien que je ne suis pas très gaie ici ; il me semble que je suis loin de vous ! et que je vous suis complètement étrangère. Il y a toujours quelque chose d’absent qui me tourmente. Je vous raconterai mieux ce que j’ai fait quand je vous verrai. D’ici là, je vous en prie, travaillez, gardez tout le plaisir pour moi. Je vous embrasse.

De Jean Cocteau à Jean Marais, la lettre d’amour existentielle.

Jean Cocteau est un romancier, cinéaste, poète et un dramaturge français. Malgré ses nombreux talents littéraires, il dira toujours que son travail est poétique avant tout. Alors qu’il est en train d’auditionner des acteurs pour les rôles de sa prochaine pièce Œdipe Roi, il fait la rencontre de Jean Marais, un de ces participants. L’acteur deviendra vite son amant, s’alliant à lui aussi bien à la ville qu’à la scène, où ils semblent inséparables. Bien que cette passion n’ait pas perduré, les deux hommes sont restés amis toute leur vie. Publiées dans un recueil de lettres sobrement appelé Lettres à Jean Marais, en voici un extrait :

Mon Jeannot,

Le beau dimanche approche. Même s’il pleut, ce sera un beau dimanche. Voilà le prodige de notre rêve et que les circonstances rendent si merveilleux. Je n’existe que par toi et par ces visites — je n’écoute plus la ville et son brouillard d’idées. Tout me semble clair et pur à cause de ton soleil et de ton espoir. C’est toi qui as raison. C’est ton étoile qui donne la chance et la joie. C’est le reste qui s’embrouille et trébuche dans les ténèbres. Cela m’amuse de penser que tu t’accuses de bêtise !

Toi le sage. Toi le seul qui sache et qui vive au-dessus et au-dessous de la bêtise. Je me sens si lourd et si balourd à côté de toi. Sans ta légèreté, sans ta force, je serais une loque et je me laisserais prendre par l’ankylose. Mais je n’ai qu’à « voir » ta figure, tes mèches, ta casquette, tes bottes et 107 pour chasser le diable et retrouver le cortège des anges. Mon Jeannot, je te bénis, je te remercie de m’aimer et de me transformer. Je t’embrasse du fond de l’âme.

De Juliette Drouet à Victor Hugo, la lettre d’amour dévouée

Il n’y a pas que les lettres de l’écrivain, évoqué dans la première partie de ce tour d’horizon des plus belles lettres d’amour, qui sont dignes d’intérêt. Son amante, Juliette Drouet vouait une véritable passion aux lettres et à Hugo, dont elle sauva la vie en 1851 en s’enfuyant avec lui à Guernesey, alors qu’il était recherché par les autorités. Le jeune femme aurait donné sa vie pour son amant, qu’elle voulait protéger par-dessus tout.

Bonjour, mon Victor bien-aimé, bonjour. Je reviens de la messe où j’ai prié pour toi et pour tous les tiens. Si le bon Dieu m’a entendue, tout ce que tu désires, tout ce que tu espères t’arrivera, mon doux aimé, car je lui ai demandé de te faire le plus heureux des hommes. (…) Mon Victor bien aimé, bien aimé, bien aimé, il ne faut pas que tu souffres de nos maux à nous. Tu n’es pas fait pour cela et tu ne saurais pas t’en servir. Pour te préserver de toute tentation à ce sujet je te donne cette petite branche de buis bénie par mes prières et par mes baisers.

Chacune des feuilles contient le pardon des sept années que tu as volées à mon amour. Que tous les coupables anniversaires qui se rattachent à leur nombre deviennent pour toi des siècles de gloire et de bonheur. Que ce petit rameau de paix et d’oubli soit ton talisman contre tous les maux et tous les dangers. Qu’il garde ton corps en même temps que ton âme. C’est la mission que je lui confie avec la pieuse conviction qu’il n’y manquera pas car chacune de ces feuilles est faite de dévouement, de tendresse, d’espérance, d’abnégation, de courage, de confiance et d’amour. Sois béni, mon Victor, toutes les larmes que j’ai versées. Sois heureux de tous les bonheurs à la fois.

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